« 👩👦 Je suis Anna, la maman d’Alexandre, 12 ans, un enfant porteur d’autisme. 💛
Quand on découvre que son enfant est porteur d’un handicap 🐥, le monde vacille un instant. Et puis on comprend : ce n’est pas une tragédie, c’est un autre chemin. 🌿
Ce chemin, je l’ai pris avec lui 💞. Avec des questions, des peurs, des obstacles. Mais surtout, avec de l’amour, de la patience, de l’observation, et cette vérité 💡: on ne peut pas changer un enfant autiste. On peut seulement apprendre à le comprendre, à entrer dans son monde, à le rejoindre. 💬🌎
J’ai appris que ses crises étaient souvent des appels, des messages que je n’avais pas su décoder 🤔. J’ai compris que c’était à moi, l’adulte, de faire le premier pas. Et que plus je lui faisais confiance, plus il m’en faisait. 🤝
Un jour, j’ai osé 💫 : partir en vacances, à 15 minutes de chez nous. Puis une autre ville. Puis la mer, l’hôtel, l’Allemagne… 🧳 Tout doucement, on a élargi notre monde. Parce que oui, c’est possible de vivre une vie riche, pleine de découvertes, même avec un enfant autiste 💙. Ce n’est pas une question d’argent. C’est une question de cœur. ❤️
Je me souviens surtout d’un trajet en train 🚃 entre Toulouse et Lyon. Un de ces trajets longs, fatigants, stressants, où l’on espère que tout se passe bien. On était en face-à-face, dans ces quatre places en carré qui ne laissent aucune intimité. En face de nous, un homme d’une cinquantaine d’années. Dès qu’on s’est installés, j’ai senti son regard pesant, comme un jugement silencieux. Ce regard que tant de parents d’enfants différents connaissent. 👀
Je me suis tendue. Alexandre l’a ressenti immédiatement. Alors je lui ai parlé doucement. Je lui ai expliqué qu’il fallait rester calme, respecter le silence du train, essayer de dormir un peu 💤.
Et là… il a posé sa tête sur mes genoux. Il a fermé les yeux. Il a dormi. Pendant presque quatre heures. 😌 Mais ce n’est pas tout. Il a aussi mangé calmement, là, devant ce monsieur. Il est resté un moment bien éveillé, assis avec ses jambes repliées sous lui, paisible, à regarder par la fenêtre. 🪟🍽️
Il était lui, simplement. Serein. En confiance.
Et ce monsieur, si méfiant au début… il a fini par pleurer. Oui, pleurer. Pas de gêne. Pas de colère. Juste de l’émotion pure. Il avait vu ce lien entre une mère et son fils 💞. Il avait vu qu’il n’y avait pas de danger. Juste de l’amour. ❤️
Ce moment, je ne l’oublierai jamais. 🥰Parce qu’il dit tout : la puissance de la relation, la force du lien, et la beauté inattendue qui peut émerger même dans les regards les plus fermés. 🤩
Aujourd’hui, je suis seule avec Alexandre. Étrangère dans ce pays. Sans aide quotidienne. Et pourtant, je suis heureuse 😊. Pas parce que je me force. Parce que lui, mon fils, est un rayon de soleil☀️ . Il sourit dès qu’il ouvre les yeux. Il m’a appris à aimer la vie telle qu’elle est, imparfaite et belle à la fois. 🤩
Oui, il faut du courage. Il faut accepter. Agir. Se relever. Toquer à toutes les portes. Mais plus vous avancez, plus la vie s’ouvre. 💪
C’est notre rôle de parents : transmettre, guider, aimer. Et un enfant avec un trouble autistique, comme tout enfant, a besoin de voir que sa maman croit en lui, en la vie.
Et moi, je crois en lui. Fort. Depuis toujours. Pour toujours. 💛 »